21 juillet 2014

Nouvel épisode

Comme promis, je vous tiens au courant des parutions sur "Le temps d'une histoire" ^_^

Je vous invite donc à cliquer sur le lien suivant:



Bonne lecture!

17 juillet 2014

Blog pour la story

Coucou les gens!

En mettant le blog à jour (hé oui, il n'a plus le temps de prendre la poussière pour le moment ^_^), je me suis rendue compte que si quelqu'un voulait lire la story d'Alice depuis le début, il lui faudrait retourner farfouiller dans les archives pour retrouver les premiers épisodes.

Du coup je me suis décidée à créer un nouveau blog pour y publier l'histoire:



Le lien se trouve déjà en haut de la colonne à droite, même s'il est toujours en construction. Quand je le mettrai à jour, je ferai un article ici pour vous en avertir.

Blogger ne me facilite pas la vie pour la mise en page: je ne parviens pas à faire ce que je veux et il ne conserve pas la mise en forme de l'article quand je le publie. Mais depuis 2009 que je travaille avec, je vous avoue que j'ai la flemme de changer >_<

15 juillet 2014

Rechute!

Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas enchainé autant de jours où je consacre quelques heures à mes dolls (enfin juste à Alice mais chuuut). Et je dois dire que ça fait du bien!

***


Aujourd'hui j'ai enfin trouvé un support pour faire tenir le fond que Celynette m'avait envoyé.
Quand ça a été fait, j'ai pris quelques photos pour l'essayer. Je pensais les intégrer dans l'histoire mais ça impliquerait des évènements qui sont encore loin de pouvoir se produire.

Il me faudrait un personnage MSD masculin... mais pour l'avoir il faut des fonds et donc que les dolls mises en vente partent.

Donc j'avance dans l'histoire (j'ai d'ailleurs trois épisodes prêts) mais je ne peux pas aller trop vite pour ne pas me retrouver bloquée faute de personnage principal.
















 
 



Et, parce qu'il s'agit d'Alice: 



 ***

J'ai repris la coutre! avec un patron, la machine et tout le toutim! C'était, au départ, pour tester le patron mais finalement j'aime bien le résultat final.







Si je reprends mon idée de faire une mini-story racontant le quotidien des BJD à la maison, elle pourra la porter ^_^


13 juillet 2014

Je ne sais pas où je vais... mais j'y vais!

Me revoilà avec la suite de l'histoire d'Alice ^_^

______________________________________________________

Londres, Mars 1891

Cher journal,

Les choses ne se sont pas vraiment améliorées pour moi ces derniers temps: les photos paient toujours aussi peu et les conditions sont toujours déplorables. Mais, me croiras-tu, j'ai enfin posé habillée!

Je vais commencer par le commencement, c'est peut-être plus logique ainsi. Et puis cette journée a été tellement étrange que je voudrais m'en souvenir dans les moindres détails.

Aujourd'hui, un homme est arrivé en grand équipage. Il avait un beau costume, une voiture élégante, un valet... On voyait tout de suite qu'il était extrêmement riche.


Ce qui m'a marquée c'est qu'il y avait quelque chose en lui... quelque chose de bestial, d'effrayant. Les autres filles n'ont pas semblé le remarquer: elles étaient trop occupées à essayer d'attirer son attention! Mais pas moi: il me faisait froid dans le dos.


Après s'être entretenu avec les photographes (puisqu'il faut bien les appeler ainsi) il s'est placé au milieu de l'entrepôt et a exigé que toutes les filles s'alignent devant lui. Puis, lentement, il est passé devant chacune de nous.


Je baissais les yeux.J'espérais un peu qu'ainsi il passerais sans me remarquer. Mais après nous avoir toutes examinées de la tête aux pieds, il est revenu se planter devant moi. "Elle!" a-t-il dit sans me regarder. Puis il est remonté dans sa magnifique voiture et il est reparti.


Son valet a alors pris les choses en main. Une équipe a commencé a décharger de lourdes caisses d'un véhicule que je n'avais pas remarqué jusque là. D'autres les ouvraient et disposaient le contenu sur les quelques étagères qui trainaient dans un coin.


Un homme s'est approché de moi. Il m'a demandé gentiment de le suivre et d'enfiler la tenue qu'il me tendait. J'ai eu le droit de m'abriter derrière un paravent pour me changer! Pour la première fois, je n'avais plus l'impression d'être une poupée qu'on habille et (surtout) déshabille à sa guise.


Quand je suis revenue, des tissus avaient étés disposés pour former un décor. Je n'avais jamais rien vu de si simple et pourtant de si élégant. J'avais presque peur d'approcher. Mais l'homme est revenu et, toujours aussi gentiment, m'a donné des indications pour me placer. 


Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas sentie si heureuse. La terreur que m'avaient inspiré le riche homme était complètement dissipée. A ce moment là, je ne pensais pas que je le reverrais un jour...

04 juillet 2014

It's just work

Je crois que je commence enfin à trouver le perso de ma chloé. Il m'a été inspiré par Brona Croft, de l'excellente série "Penny Dreadful" et un peu par Satine de "Moulin Rouge".
Les yeux ne me conviennent toujours pas, je voudrais des verts pratiquement électriques mais je n'ai pas ça sous la main... Pour la wig, je ne pense pas en changer.
________________________________________________________________________

Londres, hiver 1890

Cher journal,

J'ai enfin trouvé un travail... enfin, si on peut appeler ça travailler. Ce n'est pas éprouvant physiquement mais moralement, j'en ressort épuisée. Quand je rentre, je me plonge dans un bain dont je peine à sortir. C'est que je me sens si salie! 

 Depuis l'arrivée de la photographie, les filles comme moi sont embauchées comme modèles.


Il ne faut pauser aucune question, ne faire aucun commentaire. Il faut se mettre où on nous le dit, quand on nous le dit. Celles qui ne réagissent pas assez vite sont mises à la porte sans un penny.

Mais il fait si froid! Tout le monde meurt de faim. Alors, pour avoir de quoi s'acheter un morceau de pain rassi, il faut oublier, le temps d'une séance, que l'on est un être vivant.

Moi je me dis que je suis une poupée. Comme celles qu'on voit parfois dans les vitrines des magasins: ces belles poupées aux robes si soignées. Des robes que je n'aurai jamais l'occasion de porter.


Je ne suis qu'une poupée entre leurs mains. S'ils me disent "tourne toi", je me tourne. S'ils veulent que je sois nue, je me déshabille... Quand j'ai de la chance, je peux garder un peu de tissus sur moi.
Il fait terriblement froid dans l'entrepôt où ils ont installés leur matériel.


 Mais eux ne s'en soucient guère. Ils savent que d'autres sont prêtes à prendre ma place si je fais mine de me rebeller. Alors je me tais. Je rêve parfois qu'un gentleman arrive me sauver de cette vie sordide.


J'essaie parfois d'imaginer ses traits: blond? brun? de beaux yeux, remplis de douceur. Et un beau costume, taillé pour lui dans les boutiques les plus célèbres de Paris. Pas comme les vieilles fripes ces brutes mal élevées.


Je deviendrais une lady et je porterais des robes somptueuses. Je n'aurais plus jamais à vendre mon corps à ces soi-disant photographes. Mais ce lord se fait toujours attendre. Alors, pendant que le froid m'engourdit peu à peu, je redeviens une poupées sans sentiments.

Et je me dit: "ce n'est que pour gagner de quoi vivre. Il faut bien vivre. Un jour ça ira mieux" 
Je cache mes larmes pour ne pas les fâcher. Et sur le chemin du retour, je me répète "ce n'est que du travail."


__________________________________________________________

Voilà, j'espère que ça vous a plu. J'espère pouvoir continuer son histoire prochainement. 
Mais il faut que j'y réfléchisse et que je trouve comment la mettre en image.
Je pense garder le style "journal intime". J'attends vos avis! ^_^